Comme tous ceux qui ont la vocation, Maurice Gérard ROBERT pense de bonne heure à être peintre, mais ce n'est qu'après avoir suivi les Beaux Arts à Marseille, les cours du soir de Diana en 1961-1962 qu'il se met à travailler sérieusement. Pendant cette période, il rencontre le fauvisme et l'expressionnisme, CÉZANNE et l'École Provençale, CHABAUD, Mathieu VERDILHAN, AUDIBERT. A la recherche de formes, de volumes, de rythmes et de lumière, ROBERT peint sur le motif, tenant "la nature pour source d'exaltation et de création". Utilisant des couleurs pures, il cerne ses formes d'un trait épais pour en accentuer l'intensité lumineuse. On peut lui reprocher de reprendre l'expérience des maîtres qui l'ont influencé, notamment dans ses contrastes de complémentaires, ces effervescences chromatique qui tirent leurs origines de VLAMINCK et de BRAQUE.

 

S'il peint de lourds chalands, des remorqueurs, de vieilles bagnoles, c'est qu'il aime les volumes. Mais cette période de facilité est en voie de s'achever et ROBERT est trop lucide pour ne pas évoluer vers une facture de plus en plus personnelle. Finaliste de la cimaise Pernod en 1971 et 1972, il obtient le deuxième prix de cette cimaise en 1974. Il a été aussi plusieurs fois primé et sélectionné dans les salons régionaux ; Carry-le-Rouet, Sausset-les-Pins, Cavaillon, Gémenos, Allauch, Port-de-Bouc. On lui doit les illustrations de l'Histoire d'Allauch de Louis ARDISSONE et Emile EYNAUD (1975)

 

Texte de H. BOURDET-GUILLERAULT extrait du Dictionnaire des Peintres-sculpteurs-graveurs de Marseille et région - Edition 1979.

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